06 janvier 2017

« La femme africaine est au cœur de toutes les activités qui influencent le climat »

Célestine Ketcha Courtès, Maire de Bangangté et Présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA), était interrogée par Villes d’Afrique, le nouveau magazine de CGLU Afrique, juste après la COP22 à Marrakech.

Dans l’entretien, Célestine Ketcha Courtès explique qu’elle a démontré lors de la conférence de presse « Femmes pour le Climat » (Women4Climate) à la conférence de l’UNFCCC que « la femme africaine est au cœur de toutes les activités qui influencent le climat ». « Puis, à l’occasion du Sommet des élus locaux et régionaux pour le climat de Marrakech, […] j’ai porté la voix des élus locaux et régionaux de la planète pour dire notre engagement et nos attentes sur la question climatique qui doit être adressée collectivement, » elle ajoute.

La feuille de route dite de Marrakech qui a été adoptée prévoit deux actions phares : pour 2017, le lancement d’une campagne mondiale pour la localisation de la finance climat et, pour 2020, la mise en place d’un cadre d’action mondial pour la localisation de la finance climat.

Elle souligne aussi qu’elle a pu apprécier la reconnaissance qui a été faite de l’une des meilleures pratiques de développement durable de la Commune de Bangangté, à savoir les latrines écologiques qui permettent de récupérer les urines et fèces en vue de leur transformation en intrants agricoles. Elle insiste que c’est « un projet monté à partir d’une coopération décentralisée tripartite France-Commune de Bangangté-Etat du Cameroun ».

Elle explique ensuite que « les villes jouent déjà un rôle essentiel dans la mise en œuvre des politiques publiques de développement à l’échelle locale. Quel que soit leur taille ou leur niveau, elles ont le devoir d’agir en mettant en place une véritable approche territoriale du développement pour adresser ces défis pluriels. Et la question de l’urbanisation, qui a été reconnue à Habitat III pour la première fois comme un enjeu majeur pour la planète, celle de la promotion socio-économique, méritent d’être abordées et traitées y compris dans le cadre des partenariats sud-nord, sud-sud, voire en intercommunalité. »

Lire l’entretien en entier dans Villes d'Afrique.

 

Notre vidéo avec Célestine Ketcha Courtès à la COP22.