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Lettre d'information – n°27 – octobre 2014

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Commissaire Mimica: « Oui! Les organisations de la société civile et les autorités locales doivent être associées à nos programmes… »

Lors de son audition en tant que Commissaire désigné pour la coopération internationale et le développement, M. Mimica a encouragé la contribution des gouvernements locaux et régionaux (GLR) aux programmes européens de développement et a souligné leur rôle dans la gestion d’une urbanisation durable.

 

Répondant à une question posée par le Parlementaire européen Joachim Zeller, M. Mimica a évoqué la dimension urbaine dans la politique européenne pour le développement et a rappelé que, en Europe, les villes et les régions sont la sphère de gouvernement qui s’occupe de gérer les défis posés par l’urbanisation. Il a insisté sur la nécessité de transférer ce savoir-faire et les expériences locales aux pays partenaires.

 

Il a également souligné qu’impliquer directement les GLR des pays partenaires représentaient une réelle opportunité et à appeler à non seulement les inclure dans les débats, mais également à travailler avec eux.

 

Un parcours semé d’embûches

 

Un parcours sinueux attend le Commissaire, entré en fonction le 1er novembre, qui devra sans attendre se plonger dans les négociations sur le cadre de développement post-2015, et aura la tâche de faire entendre la voix de la Commission européenne, dans un processus largement dominé par les Etats membres.

 

Prié par les eurodéputés de dévoiler les priorités de son mandat, le Commissaire qui n’était alors pas encore confirmé à son poste, a plaidé en faveur d’un cadre de développement post-2015 ambitieux et a souligné le besoin de financer et mettre un développement inclusif et durable.

 

Enfin, rappelant que l’Accord de Cotonou prenait fin en 2020, M. Mimica a expliqué que le futur partenariat avec le groupe  des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique « devra s’adapter aux nouvelles réalités » et s’est engagé à lancer une consultation et un large dialogue avec les principales parties prenantes dans les années qui viennent.

 

Le Commissaire croate est rompu aux négociations internationales ; en effet en tant que négociateur en chef pour l’Accord de stabilisation et d'association, il a été au cœur des efforts de la Croatie pour rejoindre l’UE. Il est nommé Vice-premier ministre et responsable pour les Affaires étrangères et européennes en 2011, à la suite de quoi il devient, en 2013, le premier Commissaire européen croate et intègre la Commission Barroso II, au sein de laquelle il a la charge du portefeuille de la protection des consommateurs. 

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