Lettre d'information – n°34 – juin 2015
Actualités des partenaires
La solidarité est inscrite dans l’ADN local et doit orienter l’agenda internationalLe futur agenda international doit adopter une approche territoriale afin d’assurer une coordination et mise en œuvre réussie des politiques nationales de développement et des accords internationaux.
Les réunions du bureau exécutif de CGLU, qui se sont déroulées du 10 au 12 juin 2015 à Porto Alegre (Brésil) ont rassemblé près de 200 représentants de gouvernements locaux et régionaux venus de 35 pays différents afin de discuter du rôledes gouvernements locaux et régionaux dans le prochain agenda international qui est en cours de négociation.
Dans son discours d’ouverture, le maire d’Istanbul, Kadir Topbas, a rappelé la grande responsabilité qui nous incombe et a souligné deux critères essentiels pour que la vision des gouvernements locaux et régionaux soit prise en compte dans la construction de l’agenda international, à savoir : assurer l’activité des représentants en lien avec CGLU et la Taskforce Mondiale, en tant que mécanisme d’articulation des gouvernements locaux et régionaux, et travailler à réduire l’écart entre les grands agendas et les nécessités réelles des citoyens.
LOCALISER L’AGENDA INTERNATIONAL
L’agenda international est marqué parplusieurs accords internationaux à venir, comme la COP21, l'accord international sur le climat visant à remplacer le Protocole de Kyoto; la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable, la nouvelle série d'objectifs mondiaux de développement; et Habitat III, le sommet mondial sur le logement et développement urbain durable.
Les participants ont ainsi rappelé la nécessité d'impliquer les autorités locales et régionales dans ce futur cadre de développement international afin d’en garantir la dimension humaine, qui est la clé pour un avenir durable et prospère. En effet, les gouvernements locaux et régionaux, comme sphère spécifique de gouvernement, sont des acteurs essentiels face aux défis mondiaux et locaux, tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire et l'inégalité entre les sexes.
